(ce programme, notamment pour les dates exactes des séances de 2025, va encore évoluer)
4 séances sont, organisées et animées par Claire Scopsi professeure en sciences de l’information, Chloé Mertz, Dylan Fluzin et Patrick Epoh doctorant.e.s au Dicen-Idf Cnam Paris.
12 novembre 2024 : Filmer pour transmettre… et archiver.
Pierre Goupillon, Documentariste, Fondateur de l’association Passerelle de Mémoire
Animation : Claire Scopsi
A l’aide de sa caravane-laboratoire, l’association Passerelle de Mémoire filme les récits de vie de personnes âgées sur un territoire donné pour les transmettre aux nouvelles générations. Les enregistrements de ces échanges donnent lieu à la création d’un film documentaire d’environ 50 minutes, diffusé à l’occasion de soirées de projection débat, tous les citoyens sont invités à participer à cette expérience sociale. Depuis quelques temps, l’association noue des relations avec les centres patrimoniaux locaux, pour déposer les rushes des entretiens.
Découvrir le site de passerelle de Mémoire https://www.passerelle-de-memoire.fr/la-memoire-des-territoires/
Les projets en cours : https://www.facebook.com/passerelledememoire/?locale=fr_FR
Janvier 2025 – Cueillir les archives de l’écologie politique en Belgique francophone.
Avril 2025 : Archives : quand la pratique professionnelle se frotte à la pratique communautaire
Morgane Vanehuin, chargée de mission Archives et Documentation au sein de l’association AIDES, membre du Collectif Archives LGBTQI+ de Paris/Île-de-France
Animation : Dylan Fluzin
« Les archives militantes sont extrêmement fragiles et dispersées. Combien d’inestimables documents disparus avec les militants-es qui nous ont quittés-es ? En l’absence de source archivistique produite par les personnes directement concernées, c’est par le biais d’institutions dominantes que se construit l’histoire. C’est d’autant plus vrai quand on s’intéresse à des populations marginalisées… » M. Vanehuin, https://www.sidastudi.org/resources/inmagic-img/DD85505.pdf
Découvrir les archives d’AIDES : https://www.sidastudi.org/resources/inmagic-img/DD79789.pdf
Juin 2025 : Collecter, valoriser, conserver les paroles : enjeux pour la mémoire collective camerounaise.
Alexandre Kum’a Ndumbe III, historien et germaniste. Professeur à l’Université de Yaoundé. Fondateur de la maison d’édition et de la fondation AfricAvenir International. Créateur du projet La mémoire collective de l’Afrique.
Animation : Patrick Epoh
Le Cameroun est un État de plusieurs peuples avec plus de 230 langues. En Afrique, la transmission orale a toujours joué un rôle capital. Elle est porteuse de la mémoire collective et est part entière de son identité. Pour cette raison, l’archivage des voix et de la mémoire sont une tâche importante pour les historiens africains contemporains. De 1981 à 1986, le prince Alexandre Kum’a Ndumbe III et son équipe ont accompli un vrai travail de pionnier en interviewant 176 anciens, témoins du passé. Ainsi, le souvenir et la mémoire orale de l’histoire du pays ont été gravés pour tous les temps sur des supports audio.
Découvrir le projet « La mémoire collective de l’Afrique » https://lisa.gerda-henkel-stiftung.de/des_voix_pour_le_souvenir?nav_id=6559
Découvrir les éditions AfricaAvenir https://editions.africavenir-international.org/
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Claire Scopsi (3 novembre 2024). Séminaire Fab’mem – programme 2024-25 Collecteurs de mémoires et professionnels du patrimoine : quelle collaboration ? Passerelle de mémoires. Consulté le 10 février 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/12lx0